Une théologie de la création
La théologie du corps est d’abord une théologie de la création. Elle montre que si l’homme – homme et femme – est le chef d’œuvre final de la création visible, c’est parce que son corps est fait pour le don. Il est doté d’une signification « sponsale ».
Le don inscrit dans le corps est le signe de la vocation de la personne qui ne se réalise pleinement que dans le don d’elle-même. Ainsi, dès l’origine, le corps humain manifeste qu’il est fait pour exprimer le don des personnes dans la communion. C’est avant tout par communion à laquelle il est appelé que l’homme et la femme sont l’image de la communion éternelle d’amour des personnes divines qui est le « mystère invisible caché en Dieu de toute éternité » et qui devient visible à travers les chairs données de l’homme et de la femme.
Par sa visible masculinité et féminité, le corps – et seulement lui – est capable de rendre visible ce qui est invisible : le spirituel et le divin. Il a été créé pour transférer dans la réalité visible du monde le mystère invisible caché de toute éternité en Dieu et en être ainsi le signe.
JEAN-PAUL II
Catéchèse 19 sur la théologie du corps
Pour aller plus loin
- Formation
- Ouvrages majeurs
- Autres ouvrages recommandés
- François de MUIZON, Un corps pour se donner, Mame 2018, ch. III, p. 93 à 108
- Yves SEMEN, La sexualité selon Jean-Paul II, Presses de la Renaissance 2004, p. 71 à 111
- Yves SEMEN, Le mariage selon Jean-Paul II, Presses de la Renaissance 2015, p. 103 à 140
- Marie-Gabrielle MENAGER, Esther PIVET, Le beau projet de Dieu sur l’amour humain, Artège- Le Sénevé 2019, p. 13 à 28