Séminaire du Mastère ouvert à tous sur inscription préalable
8h30 – 12h00 et 14h30 – 18h00 le mercredi
8h30 – 12h00 et 14h00 – 16h00 le jeudi
L’homosexualité en tant que telle s’inscrit-elle dans le dessein d’amour que Dieu a sur la personne humaine sexuée ?
Dans la totalité du corpus de la Théologie du corps, l’homosexualité n’est jamais questionnée ni analysée (elle n’est nommée qu’une fois et de manière tout à fait accidentelle). A aucun moment saint Jean-Paul II n’aborde ce sujet devenu aujourd’hui majeur dans la société civile et dans l’Église. On pourrait invoquer des raisons historiques et sociologiques, la revendication homosexuelle n’étant pas encore un phénomène majeur autour de 1980. Mais une telle réponse n’est pas à la hauteur des enjeux. Il conviendra donc de comprendre les véritables raisons de ce silence, fondées sur l’anthropologie théologique et philosophique développée par le pape Wojtyla. En quoi l’homosexualité ne relève-t-elle pas de la sexualité proprement dite, celle-ci n’étant intelligible qu’à partir de la différence des sexes ? En quoi la signification sponsale du corps ne peut s’actualiser adéquatement que dans le mariage ou dans la virginité pour le Royaume ? En quoi le célibat ecclésiastique n’est compréhensible que dans la lumière de la masculinité christique tournée vers l’Église-Épouse ?