Comment conjuguer en vérité l’affirmation de la fidélité exigée par le sacrement de mariage et l’intégration des personnes qui se sont engagées dans une deuxième union ?
Dans Amoris laetitia (2016) le pape François applique au mariage le programme pastoral exposé dans Evangelii gaudium (2013). Il s’agit, dit-il, « d’avancer sur un chemin de conversion pastorale et missionnaire ».
Celle-ci s’incarne dans un souci d’accompagnement des personnes dans leur vie concrète et imparfaite et de discernement des dons de la grâce qui s’y trouvent afin qu’ils se déploient davantage. Cela exige de la patience et de la bonté ; également de la délicatesse afin que la légitime lutte contre l’ivraie ne détruise pas le bon grain. C’est ce style pastoral que le pape François appelle de ses vœux.
Comment honorer cette nouveauté tout en la recevant dans la continuité du magistère de l’Eglise ? Comment tenir cette ligne de crête entre l’objectivité de la loi morale et des sacrements d’une part et la subjectivité des situations personnelles singulières d’autre part ? Comment faire entrer tous ceux que Dieu appelle dans un processus de conversion ? Comment accompagner la maturation d’une authentique subjectivité chrétienne ? Bref, comment la Bonne nouvelle du mariage peut-elle rejoindre le plus grand nombre ?
Telles sont les questions sur lesquelles ce séminaire tentera d’apporter quelque lumière.
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Thibaud COLLIN est agrégé de philosophie, professeur en classes préparatoires aux grands écoles au Collège Stanislas de Paris, à la Faculté libre de philosophie-IPC et à l’Institut de Théologie du Corps. Il dirige la chaire Karol Wojtyla à la Faculté libre de philosophie-IPC.
Parmi la dizaine d’ouvrages dont il est l’auteur, il a notamment publié sur le sujet de ce séminaire : Divorcés remariés, l’Eglise va-t-elle (enfin) changer ? Desclée de Brouwer 2014 et Le mariage chrétien a-t-il encore un avenir ? Pour en finir avec les malentendus, Artège 2018.
Un tarif spécial est proposé aux prêtres et séminaristes.