Chers amis,
Alors que le rapport de la CIASE sur les abus sexuels dans l’Eglise vient de nous laisser dans la stupeur et que France TV a diffusé le 16 novembre une remarquable – mais terrifiante – émission sur l’ampleur de l’inceste dans les familles, “L’enfance volée, du tabou au combat” , c’est un cri unanime qui surgit de nos cœurs : « Plus jamais cela ! ».
Mais la vraie question est de savoir comment, sans quoi ce cri ne sera qu’un vœu pieu. Me revient que passage de l’introduction de la Lettre du pape François au Peuple de Dieu du 20 août 2018 : « Concernant l’avenir, rien ne doit être négligé pour promouvoir une culture capable de faire en sorte que de telles situations ne se reproduisent pas ». Notre pape est parfaitement lucide : c’est un changement de culture qu’il nous faut initier pour mettre fin aux abus sexuels, travailler à promouvoir une culture fondée sur le vrai sens du corps et de la sexualité. C’est là l’objectif. Sinon toutes les mesures préconisées par le rapport de la CIASE ne seront que des mesurettes, des emplâtres sur une jambe de bois.
Pour éviter les abus sexuels, une seule voie : former, former encore et encore
Pour cela, il n’y a qu’une seule voie : former, former encore et encore, sans relâche, pour qu’advienne peu à peu une culture de la vie qui transformera ces structures de péché dont nous sommes tous les victimes et parfois également les complices par nos propres péchés. Pour y parvenir, il nous faut puiser dans ce trésor de la théologie du corps que saint Jean-Paul II a légué à l’Église et au monde d’aujourd’hui et qui est le seul antidote véritable aux scandales des abus sexuels de toute nature.
C’est la mission de l’Institut de Théologie du Corps qui est en France la seule institution universitaire entièrement dédiée à l’enseignement et la promotion de la théologie du corps. Mais il y a une condition à cette mission : pour l’accomplir tout en restant ouvert à tous, l’Institut doit couvrir chaque année 1/3 de son budget – soit 75.000 Euros – par des dons.
Alors que nous nous préparons à nous émerveiller encore une fois devant l’innocence et la fragilité de l’Enfant-Dieu, je n’ai donc qu’une chose à vous demander : donnez à l’Institut, faites-en une priorité dans votre générosité afin de nous permettre de travailler à l’avènement d’une culture dans laquelle sera définitivement bannie toute atteinte à l’innocence des enfants et où rayonnera la vérité et la beauté de l’amour humain.
Je compte sur chacun et chacune d’entre vous, dans l’Espérance.
Bon Avent, dans l’attente de la joie de Noël.
Yves SEMEN, Président