Lettre d’information N°2 – mars 2015
Le temps du Carême qui nous conduit vers la joie de Pâques est l’occasion de renouveler notre foi
dans la résurrection qui nous est promise et qui transfigurera l’expérience que nous aurons de notre
corps. Voici ce qu’en dit saint Jean-Paul II dans l’une de ses catéchèses sur la théologie du corps :
« Dans la résurrection, le corps retrouvera la parfaite unité et harmonie avec l’esprit : l’homme
n’éprouvera plus l’opposition entre ce qui, en lui, est spirituel et ce qui est corporel. La
« spiritualisation » ne signifie pas seulement que l’esprit dominera le corps, mais, dirais-je, qu’il
imprégnera complètement le corps et que les forces de l’esprit imprégneront les énergies du
corps. En effet, dans l’être composé, psychosomatique, qu’est l’homme, la perfection ne peut
consister dans une opposition réciproque de l’esprit et du corps, mais dans une profonde harmonie
entre eux, dans la sauvegarde du primat de l’esprit. Dans l’« autre monde » ce primat sera réalisé
et sera manifesté dans une parfaite spontanéité, dépourvue de toute opposition de la part du
corps. Cette nouvelle spiritualisation sera donc un fruit de la grâce, c’est-à-dire de la communication
de Dieu dans sa divinité même, non seulement à l’âme mais à toute la subjectivité psychosomatique
de l’homme. » (TDC 67, 1-3)